Je viens d’achever la lecture du roman d’Emily St-John Mandel : « Station Eleven ». C’est un roman post-apocalyptique, rien de nouveau que plusieurs penseront, mais sachez que pour une fois il n’y a aucun zombie qui émerge suite à la pandémie!!! Nous suivons différents personnages que le destin a réuni, quelques heures avant que la pandémie éclate, dans un théâtre à Toronto et qu’ensuite se disperseront, mais que les souvenirs garderont lié. Cette « Grippe de Géorgie » décimera 99% de la population mondiale. Nous suivrons une troupe de théâtre, la Symphonie Itinérante, qui sillonne les différents campements de survivants. L’auteure fait régulièrement des bonds dans l’An 20 après la catastrophe et les années précédant le cataclysme pour nous permettre de mieux connaître chacun des personnages. Elle nous fera voir comment chacun a survécu à leur façon. Nous montrera que malgré toute cette mort, il faut continuer à vivre, à s’adapter et qu’il y a l’espoir. C’est un roman plein de résilience et d’amitié. Je dirais que l'on s'attache aux personnages et qu'on désire savoir ce qui les attend ou connaître ce qu’ils ont traversé dans le passé pour devenir ce qu’ils sont…pour comprendre où ils ont puisé leur force d’avancer. Par contre, je dois avouer que je suis restée sur ma faim…j’aurais bien pris quelques chapitres supplémentaires. Et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de zombie qu’il n’y a pas de danger à avancer dans un monde où la civilisation s’est effondrée.