Les romans de chez Milady ont toujours le don d'attirer mon oeil à la librairie. J'ai donc succombé à la curiosité de vérifier si "J'aime tout ce qui me rappelle que je ne suis pas seule à souffrir sur cette terre", de Stephanie Butland, était vraiment un bouquin "Feel good books". Humm 🤔🤔 j'ai connu plus réconfortant comme livre. Loveday, une jeune anglaise renfermée, travaille dans une librairie d'occasion depuis plusieurs années. Elle a su y bâtir un lieu où elle se sent en sécurité auprès de son ami, et patron, Archie qui l'a pris sous son aile. Elle croit avoir réussi à faire une croix sur son passé. Mais peut-on vraiment se couper de ce qui nous a construit ?! Elle sera confronté à ce passé volontairement mis aux oubliettes, lorsque la librairie se verra offrir diverses boîtes de livres, dont ceux qui ont marqué son enfance. Elle devra replonger dans ses souvenirs pour les affronter une fois pour toute, pour cesser de se mentir à elle-même, pour s'ouvrir enfin à ceux qui l'entourent...pour s'épanouir!! Un bon roman portant sur le pardon, sur la guérison et sur le fait que l'on est bien plus fort pour affronter nos peurs lorsque nous acceptons l'aide qui nous est offert. Une librairie où j'aimerais bien aller fouiner pour croiser la route de cette farouche libraire un brin antisociale. Il est si facile de se cacher du monde en se plongeant dans l'univers des livres et tenter d'échapper à ce qui nous fait mal, pour l'oublier au moins pendant un moment. Oui, c'est du déjà vu, mais j'ai aimé le mystère qui entourait le passé de Loveday, ces plongeons dans son enfance par le biais d'un livre et les souvenirs qu'il faisait surgir. Cette histoire nous démontre que nous ne devons pas laisser notre passé nous définir, surtout lorsque nous n'en sommes pas responsable. Je m'attendais à un roman plus "lumineux" vu qu'il le décrivait comme "Feel good books", mais dont j'ai tout de même dévoré les pages pour découvrir le secret de Loveday 😉