Je viens de terminer la lecture du dernier roman de Michèle Plomer : « Étincelle ». Que dire…wow…un roman qui nous amène jusqu’en Chine et qui nous fait connaître le côté sombre de cette culture communiste, où il est mal vu de faire des « vagues », de sortir de la normalité. Un système qui n’apprécie pas d’être pris en faute. Nous suivons tout au long de notre lecture, Michèle, professeure d’anglais dans une université chinoise, qui accompagnera sa chère amie Song tout au long d’une convalescence éprouvante suite à un horrible accident. J’ai eu l’impression de plonger dans l’intimité même de l’auteure, d’avoir accès à son journal intime. Elle nous fait bien vivre les frustrations et incompréhensions auxquelles nous pouvons être confrontées face à une culture opposée à la nôtre. À la nostalgie de son « chez soi », les Cantons de l’Est, lors des moments de totale impuissance. Vous verrez toute la force de caractère que Song possède, ainsi que les forts liens d’amitié qui la lie à Michèle. J’ai été touché par l’élan de solidarité et de soutien qui naît dans cet Hôpital du Peuple. J’ai un faible tout particulier pour tous les petits passages où l’auteure nous ramène dans les Cantons de l’Est. C’est un roman touchant et bouleversant.